Départ mardi aprèm, en train, direction Grenoble.
Le synchrotron ESRF, à Grenoble donc, représente 120 000 personnes par an. C'est ni plus ni moins que la deuxième source d'attarction touristique de la ville, en terme de flux de personnes, trafic, etc...

Comme on est arrivé un peu tard, 21h, c'était un peu juste pour la cantine. Qu'à cela ne tienne, direction donc un resto, la ferme à Dédé. On constate alors bien que l'on a changé de région : tous les plats ont pour accompagnement : gratin daufinois... Sauf bien entendu quelques uns, dont la tartiflette, qui accompagnée de son assiette de charcuterie était succulente!
Une bière ou deux pour faire passer le tout, et mine de rien, ma première entrée à l'ESRF s'est faite à 1h du matin passé...



Mercredi matin, réglage de la ligne

Ce n'est pas nous qui réglons la ligne. Et en fait, tout est électronique et commandé, c'est presque pas drôle... Les monochromateurs courbes (monocristalle de silicium de 1m de long, taillé en peigne pour plus de solidité et pour faciliter le refroidissement) sont commandé via un shell. L'image sort directement sur un moniteur... bref, presque aucun mérite.

Mercredi aprèm, réglage de l'appareil de traction et de la caméra

Tous de suite, quand le matériel utilisé est celui de l'utilisateur, c'est beaucoup plus drôle...
La machine de traction à été sur-élevée, peu, de quelques milimètres, mais juste suffisement pour que les deux premiers supports utilisé sur le goniomètre soient trop petit, de 3mm.. Au final, on obtient ce que l'on veut, avec un support à réglage manuel... perdu les moteurs pas-à-pas, les commandes à distances...
Cela dit, les changement et réglages ont été relativement simple. Il n'en va pas de même de l'installation de ma caméra. Elle doit permettre de photographier en continue la manip pour faire de la corélation d'image... Donc est est située au dessus de l'installation, à une distance de 11cm pour être précis...
Au bout de 3h d'efforts, de montages divers, plus ou moins bancales... la caméra est fixée. Il manque alors 2mm de translation horizontale, et 5mm de translation verticale pour faire la mise au point. On a bien failli exploser...
Une heure après, des vis en moins, l'ensemble des montages décalés, en positions extrèmes, voir bancale... on a gagné ce que l'on voulait, et la caméra est opérationnel. Enfin, disons que la mise au points est théoriquement possible, ce qui est déjà un gros progrès. Plus, montée sur le gonio, on a en plus directement le bon angle d'inclinaison pour la caméra puisqu'elle est monté sur le même support que l'échantillon. Par contre, le montage aillant la tramblotte, il est impératif d'être plus que minutieux pour la mise au point... quelques bon moment encore perdu...

Mais au final, l'ensemble marche... début des manips! (de jours comme de nuit, en semaine comme en week end, cela s'entend bien).

Biblio

A côté de cela, je me fais plaisir en biblio, puisqu'ici ils ont tous les accès, c'est génial! J'ai déjà de la lecture pour un mois, et cela fait à peine 12h que j'ai commencé...



à suivre...