Par tout les temps (ou presque), je sorts travailler en empruntant le vélib'. Vous savez, ce petit vélo magique, que vous trouvez partout dans Paris. Enfin, presque partout...

Généralement, les stations sont soit trop pleine, soit trop vide.

  • Trop vide, quand vous avez besoin d'un vélib', bien entendu. Ou alors ceux qui reste ne sont pas en état (souvent ils sont reconnaissable à leur selle retournée. Je ne sais pas d'où cela vient, mais c'est une bonne idée!).
  • Trop pleine, quand vous voulez rendre le votre, en bas de chez vous. A croire que tout le monde habite chez vous, et travail avec vous...

Il y a bien des exceptions, particulièrement frustrantes!...

  • La station que vous convoitée est pleine, de vélos neufs, ou tous remis en état... mais son système est en cours de connexion, donc... pas moyen d'emprunter un seul vélo.
  • La station à 50m est semi pleine, mais suffisamment vide pour les gens qui vous en sépare puissent à eux seuls la vider...
  • etc...
Le vélib'

Le vélib' reste quand même un bel objet, qui facilite grandement la vie, une fois qu'on la pris en main. Il permet en effet d'avoir toujours sous la main un moyen de locomotion plus rapide que la marche à pied et le métro réunis (en tout cas sur de moyennes distances), et souvent plus rapide que les transports en commun (tous confondu) surtout par heure de pointe.
Quelle plaisir de doubler une file de voitures à l'arrêt...

Cependant, avoir un bon vélib' n'est pas si trivial. En moyenne un sur deux marche correctement voir bien. Il faut vérifier systématiquement

  • que les roues soient gonflées correctement (le vélib' secoue beaucoup, les pneu doivent être à bloque)
  • que la selle est réglable (le dispositif est souvent cassé, or une bonne ergonomie est indispensable si on roule plus de 100m)
  • que les lampes fonctionnent (on voit mal entre chien et loup, et les phares n'aident pas! mais tachons au moins d'être vue!)
  • que les commandes de vitesses fonctionnent (au moins qu'on puisse la tourner à l'arrêt, cela ne garantie pas le bon fonctionnement, mais l'inverse doit éliminer le vélo de suite).
  • que l'ensemble du chassie tient en une seule pièce (cela parait évidement, mais de part sa conception, s'il est desserré, le velib' vibre, tremble, et devient dangereux).
  • que les frein fonctionnent, bien évidement!!!


Il y a ensuite l'interaction avec les autres. Le vélo n'est pas un piéton, donc on se compare aux voitures, bus et autres engin plus ou moins motorisés circulant à toute vringue dans Paris.

Il n'est jamais agréable d'être talonné par un bus, parce que pour le coup, il talonne sec (<1m) et n'est pas rassurant.
Un camion doublant en frolant provoque un jolie coup de vent, heureusement que le vélib est lourd...
Doubler une file de voiture, même en mordant sur la voie de gauche, et fort agréable. Attention cependant de ne pas se faire prendre par un feu tout à gauche de la chaussé, parce qu'au démarrage, les voiture nous laissent un peu sur place quand même, et c'est tout de suite moins drôle...

Bref, faire gaffe

Enfin, il faut le signaler, le vélib' est un vélib' e promenade, donc va lentement, et surtout à la particularité de faire croire que ...

... presque toute les rues sont des côtes...