Lors d'un précédent post (le précédent en fait) j'évoquais la condition d' Un français au Caire .

Pour être complètement un peu plus complet, il me faut effectivement évoquer la condition d'une française au Caire...
Évidement, mon point de vue n'est là que spectateur, ou à peine acteur. Les personnes concernées sont tout à fait les bienvenue pour donner leur point de vue, of course.

En plus d'être spectateur juste, le vivre en faisant parti du groupe (et en étant l'exception) apporte plus encore. Nonobstant certaines remarques (cf lucky man...), on peut voir comment l'égyptien se comporte avec ces demoiselles, et avoir après les retours de celles-ci.

Les tentatives d'achats, contre des chameaux, n'ont à ma connaissance jamais marché. Les demandes en mariages, et surtout les approches en tout genres sont par contre beaucoup plus monnaie courante.
Pour comprendre cela, mettons nous dans la peau d'un égyptien, et prenons son point de vue:

  • l'occident, c'est la richesse. Le rêve américain s'étend en fait à tout l'occident. Même si la vision qu'ils ont est parfois vraiment loin de la réalité, ils n'ont qu'une envie, partir. Or, avoir un visa pour la France, c'est impossible à moins d'être très riche, en mission commercial (ou scientifique, voir culturelle), ou bien, d'être marier à une française... Donc voila une clé.
  • les relation copain/copine sont assez particulières ici. On se tient la main, quand on est un couple d'amoureux, mais jamais on ne s'embrasse en public. Cela n'ira jamais plus loin que cela (en public). Or les moeurs occidentales sont connues pour être beaucoup plus dépravés, donc pourquoi ne pas tenter se chance, on ne risque que de gagner.
  • le port du voile en Égypte, même non obligatoire, reste tout de même plus que monnaie courante. Ce qui fait qu'un des éléments sexy en Égypte sont les cheveux. Les touristes ne les voilent pas. Ne dites pas que croiser une demoiselle en pleine hiver ou en été vous fasse tout à fait le même effet...
  • il y a un espèce de défit permanent. Il faut montrer qu'on est le meilleur. Ici, tout est image. Le simple fait d'intéresser une demoiselle est presque aussi bien que de sortir vraiment avec elle. De toute façon, seule les relations publiques, par définition, se voient.
  • les filles sont très bonnes pour le shopping, et peuvent tout à fait faire fléchir des volontés de non achat, ou bien délier elle même le cordon de la bourse. Pour l'avoir vécu, on rentre dans une boutique, un vendeur compétant associé à un effet de groupe, et toutes (voir même tous) ressortent les mains pleines.
  • l'effet image est aussi indéniable. Entre deux boutiques, l'une avec un touriste bourru et imposant, et l'autre avec une jolie touriste souriante, naturellement, on choisi la seconde (dans la majorité des cas, je pense)

L'Égypte doit être le pays où je me sens le plus en sécurité. C'est aussi, je crois valable pour ces demoiselles. Elles seront certainement embêtées, mais jamais plus que cela. Et dans la plupart des cas, un peu de fermeté suffit à avoir la paix (pour quelques secondes...). Cela dit, les vendeurs, puisque c'est principalement d'eux qu'il s'agit, sont tout de même moins entreprenant (un peu) lorsqu'elles sont accompagnées. Quand au marchandage, je ne sais si les référentiels changent selon le sexe de l'acheteuse, mais selon le pays, oui. Je ne suis pas sur de vouloir vérifier que je me suis fait roulé dans la farine par les vendeurs, juste parce que j'étais un mec...
Par contre, je pense que mon beau petit sac aurai été plus chère si les filles n'avaient rien achetées avant.

Enfin, disons le, faire du shopping ici, entouré comme je l'étais, était une expérience tout à fait fort sympathique. A renouveler quand vous voulez (attention, je ne suis pas sur que la même offre soit valable pour les soldes à Paname...).

Voila, c'est surement incomplet, mais je suis ouvert à toutes remarques...
Bisous à toi, Émilie, et à tes collègues...